L’histoire de l’école guinéenne remonte à la
période coloniale. En fait, si on évoque ici le terme école, on fait allusion à
celle occidentale. Car bien avant cette époque et même jusqu’à présent, il y a
l’école coranique.
L’administration française a donc formé la
première génération de cadres guinéens. Beaucoup d’entre eux, ont poursuivi
leurs cycles d’abord à la célèbre école William Ponty de Dakar et ensuite dans
de prestigieuses universités de l’hexagone.
Parmi les grands cadres guinéens formés par
la France, on peut citer entre autres : Diallo Tely (premier secrétaire général de l’OUA), Barry Ibrahima dit Barry III leader du bloc africain de Guinée (BAG), Sékou Touré ou Keïta Fodéba…
Nombreuses de ces composantes de l’élite
guinéenne ont été liquidées par le dictateur Touré. Après l’indépendance du
jeune Etat,
la Guinées’est dotée d’établissements d’enseignement supplémentaires : universités Gamal Abdel Nasser de Conakry et Julius Nyéréré de Kankan.
Par ailleurs, dans les années 70 Sékou Touré
tentera d’introduire l’enseignement des langues locales dans le système
scolaire. La multiplicité des langues
contribuera à limiter le succès du programme.
L’avènement de la deuxième république a
bouleversé la tendance. En effet, le nouveau président Lansana Conté qui s’est
emparé du pouvoir le 3 avril 1984, préféra orienter le pays vers un système
libéral après 26 ans de socialisme.
Désormais, le pouvoir encourage les
initiatives privées.
Officiellement, l’école est gratuite et
obligatoire en Guinée pour chaque enfant de 7 à 12 ans. Au début des années
1990, 30% des enfants en âge d’aller à l’école étaient scolarisés.
Il convient de noter qu’aucune loi ne
contraint les parents à amener leurs enfants à l’école. La faible scolarisation
se constate souvent dans les zones rurales et affecte sérieusement la couche
féminine.
Dans plusieurs familles on pense que mettre la
fille à l’école est une perte de temps. Ces convictions sont renforcées par des
facteurs comme : la pauvreté ou la culture.
Cependant, on assiste depuis un certain temps
à un renversement de situation. En effet, le taux de scolarisation augmente à
grand pas aussi bien chez les garçons que chez les filles. De tels progrès sont
la conséquence des différentes campagnes de sensibilisation autour de ce sujet.
Ces résultats louables ont quand même comme on
pouvait s’y attendre entraîné une hausse des effectifs. Les écoles sont
devenues saturées en raison de leur insuffisance. Illustration de cette réalité
à Conakry la capitale où chaque commune ne compte pas plus de trois lycées
publics : deux à Kaloum, un à Dixinn, trois à Matam, à Matoto et Ratoma.
La situation est lamentable au niveau du
primaire et du secondaire. Il y a plus d’écoles primaires que de collèges et
plus de collèges que de lycées. La raison d’une telle disparité s’explique par
le fait que les partenaires du système éducatif : japonais,
allemands…s’impliquent beaucoup plus dans la construction d’écoles primaires.
Ce programme s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’éducation universelle
pour tous.
Dans l’enseignement supérieur c’est encore le
même constat. Au delà de Gamal et Nyéréré,
le régime conté n’a presque ou
pas doté le pays d’universités. En lieu et place, on a érigé des instituts
dans les 4 coins du pays. Ils sont en tout une vingtaine.
Aujourd’hui, l’enseignement privé a prit de
l’essor. Primaires, collèges, lycées et universités poussent comme des
champignons. Toutefois la qualité de la formation reste à désirer.
Les infrastructures sont inadéquates et les
équipements là où ils existent sont obsolètes.
Pour faire face au manque de places dans les
universités publiques, l’état a fait appel aux opérateurs privés de
l’enseignement. Le contrat est simple, à la sortie des résultats du bac le
ministère de l’enseignement supérieur, oriente une partie des bacheliers dans
le privé. Ces derniers sont appelés ‘’boursiers de l’état’’, c’est-à-dire que
le gouvernement prend en charge les frais de scolarité de chaque étudiant
jusqu'à la fin du cycle. A noter que depuis 2007 c’est le nouveau système LMD
(licence, master, doctorat) qui est appliqué. Dans le privé, l’étudiant ne paye
rien et ne perçoit rien.
Au contraire, dans l’enseignement supérieur
public, l’étudiant reçoit à la fin de chaque mois une bourse d’entretien nommée
‘’pécule’’. La somme varie de 60 à 100.000fg. Dans les deux cas c’est à
l’étudiant de trouver les frais d’inscription qui oscillent entre 10 et
200.000FG plus deux paquets de papier rame.
L’innovation qui consiste à impliquer les
privés dans la gestion de l’enseignement supérieur a favorisé une prolifération
d’universités.
Cette prolifération touche également le
secondaire. Mais contrairement au supérieur, là l’Etat ne prend pas de part active. Chaque année, les parents d’élèves
se plaignent de l’augmentation “fantaisiste “ de la scolarité.
L’école Guinéenne manque aussi et surtout de
confort.
Pas de toilettes, pas de mobiliers dans la
plupart des cas. Les universités quant à elles ne disposent pas de dortoirs,
faisant des étudiants des abandonnés pour compte.
Sur un tout autre plan, il y a quelques
années, les établissements de Conakry faisaient l’objet de violence en leur
sein. Mais la campagne menée par la direction nationale de l’éducation civique
a contribué à inverser la tendance.
Les enseignants Guinéens quant à eux sont mal
formés et mal payés, conséquence ils tirent le diable par la queue.
Ils vont le plus souvent en grève et se battent pour l’application de leur
statut particulier.
Ici les élèves, étudiants et enseignants ont jusqu'à un passé ressent participé aux
débats politiques dans le pays. Mais la répression suivie de licenciement a
découragé les acteurs.
Dans les différents gouvernements qui se sont
succédés à la tête du pays, une place de
choix a été accordée à la dénomination du ou des départements en charge de
l’éducation.
Tantôt on parle de ministère de l’éducation nationale, tantôt on scinde le
département en trois pour donner : enseignement pré universitaire et de
l’éducation civique ou bien enseignement supérieur sinon enseignement technique
et professionnel.
Pourtant, cette diversité ne résout guère les
problèmes.
Pour les examens il y a le premier qui est le
CEP (certificat d’étude du primaire) qui sanctionne les 7 première années du
primaire, le BEPC (brevet d’étude du premier cycle) met fin aux 4 ans d’étude
du collège et enfin le BAC intervient après 3 ans au lycée. Depuis 2006 le
concours d’accès aux institutions d’enseignement supérieur a été remplacé par
une sélection à l’orientation. En 2007, le système de BAC unique a été instauré
pour remplacer la vielle méthode de
BAC1 (12e) et BAC2 (terminale).
Les classes du lycée sont : la 11em
année, la 12em année et la terminale et les options sont au nombre de
3, il s’agit des sciences: expérimentales, mathématiques et sociales.
Chers Élevés,
Si celui qui t'enseigne t'a dit
que le français était banni de nos écoles,saches tout simplement que
c'est faux.Ton informateur est un menteur et un falsificateur de l'histoire qui reste têtue.
Tu as lu cet article
sans saisir l'essentiel du message,en clair l'UNESCO après un constat
scientifique les bonnes ont trouvées que la meilleure façon de faire
comprendre a un apprenant est justement de lui ouvrir l'esprit dans la
langue qu'il maîtrise.
Le Président Ahmed Sékou TOURE était
en avance de beaucoup d'années sur les gens, tout lui donne raison
depuis toujours,les hommages que le monde entier rend a Nelson MANDELA est en
partie hypocrite, je pense que seule les guinéens peuvent le faire éventuellement sans avoir honte de leur passé .
Le
pays a été victime du dernier complot en cherchant a rendre notre passé
honte Sékou TOURE il a préférer nous inscrire dans l'histoire en choisissant
la voix difficile de vérité qui triomphe toujours même si ça prend du
temps.
Pendant la première République pour être enseignant au primaire il fallait
1- Être du niveau 12 ou 13ème ( terminal)
2- Étudier pendant 3 ans dans une ENI
3- Être certifier par un concours.
4- Faire un stage avec un confirmé pendant six (6) mois.
Pendant
la deuxième République, la formation d'un maître du primaire durait tout
juste six mois avec aucun critère de niveau, même les vendeuses
de cacahuètes sont dans les écoles.
Il faut rétablir la Vérité dans toute sa plénitude .
Les guinéens qui
ont commencés par KOKO LALA ont malgré tout complexes
biens étudiants des autres pays qui ont choisi le chemin inverse .