Labé : Les élèves-maitres de l’ENI entament la 3ème semaine de grève
Privés de leurs primes mensuelles depuis 7 mois, les élèves-maitres de l’école normale des instituteurs de Labé, ENI en abrégé poursuivent le mouvement de grève qu’ils ont déclenché en début mai pour réclamer leur dû, a constaté sur place ce mardi votre quotidien électronique Guinéenews.
Face au silence des autorités qu’ils qualifient de suspect, les jeunes protestataires ont tenu à rencontrer la presse locale ce mardi 19 mai 2015 pour rappeler leurs revendications. Bah Mamadou Saidou, élève-maitre de la 2ème année a pris la parole au nom de ses pairs. « L’autre fois, ils nous avaient dit que les choses allaient rentrer en ordre dans les jours qui suivent. Mais jusqu’à présent rien n’est fait. Raison pour laquelle, on a décidé à nouveau de rencontrer la presse pour nous faire entendre », entame-t-il.
Pour ce qui est de l’abandon des salles de classe, Mamadou Saidou Bah est catégorique : « Les cours sont perturbés parce qu’on n’est toujours pas rentrés en possession de notre dû ».
Safiatou Diallo, également élève-maitre est animé par la même motivation : « On va continuer le mouvement jusqu’au bout parce que c’est ça notre mot d’ordre. Donc, comme ils parlent encore du 26 mai, nous allons attendre. S’ils nous payent à cette date, on reprend les cours, dans le cas échéant, on continu le mouvement. Et en plus, on va contacter nos amis de Conakry et Kindia pour décider ensemble de la suite », promet-elle.
Fatigués de ce mouvement qui tarde à donner les résultats escomptés, une division commence à prendre place dans les rangs des manifestants. Désormais, il y a un groupe qui veut retourner en classe avec ou sans les primes.
« Ça fait deux semaines maintenant depuis qu’on a lancé la grève-là ; on a rien vu de clair ; donc moi, j’ai jugé nécessaire pour ne pas perdre le temps comme ça, de suivre la formation parce que lorsqu’on a eu l’admission pour l’ENI, on ne nous a pas dit ouvertement de venir prendre de l’argent, mais plutôt de venir suivre une formation. Donc, je demande à mes collègues d’accepter de reprendre les cours. Quand l’État pense à nous, il nous règlera », lance Ousmane Baldé, élève-maitre de l’ENI de Labé.
Du côté de la direction de l’institution en question, la prudence est de mise. Aucun responsable n’a cette fois-ci accepté de se prononcer.
Depuis l’avènement du Professeur Président, Son Excellence Alpha Condé, à la tête de la nation guinéenne l’ont ne fait que voir des manifestions politiques communément dénommées par certains fils dignes du pays Marches Anti-démocratiques.
Et de nos jours avec ces manifestations politiques, nous voyons carrément les plus grandes écoles de la place vident et vierges avec un faible nombre d’élèves dans les salles de classe. Car, ces marches anti-démocratiques empêchent totalement une multitude d’élèves à ne pas venir à l’école puisqu’au dire de certains élèves, les quartiers de la haute banlieue sont les quartiers où l’on retrouve souvent une forte bastonnade par des loubards insensés et analphabètes qui mettent les élèves dans un profond dilemme.
Et pourtant ces opposants dissent que leur souci majeur est la jeunesse qui constitue intégralement les élèves, qui au jour d’aujourd’hui sont en train de perdent de bons cours dans une année spéciale avec la présence du virus Ebola.
Stop ! Arrêtons ! Arrêtons
les Manifestions Anti-démocratiques, prière de méditer à l’avenir des jeunes élèves avant tout d’abord.
LeGbè : "Ma langue n’est piquante que lorsque la véracité des réels sont ignorées".
Rédiger par : LeGbè
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