De
nos jours, beaucoup d’élèves choisissent volontiers de ne pas suivre
les cours après avoir quitté leurs familles respectives. Pendant que
leurs amis sont en classe, ils se retranchent dans leur coin quelque
part auprès de l’école. Ce que certains appellent l’école buissonnière
ou ‘’ After School’’ est toute une réalité à Conakry.
Un autre visage de l’école guinéenne, c’est la mauvaise volonté des élèves de suivre les cours. Ils sont nombreux, ces apprenants de Conakry qui se privent d’aller en classe avec leurs amis. Beaucoup parmi eux, se livrent aux promenades inutiles dans les rues. Mais ils se défendent quand même. Nathalie Onikoyamou réagit :
« Aujourd’hui notre professeur n’est pas venu. On devrait avoir les cours jusqu’à 14h. Mais c’est celui de 10h seulement qui est venu. C’est pourquoi nous sommes ici. »
Mory Koulibaly, un autre élève poursuit :
« Je suis là parce qu’il n’ya pas de professeur dans la salle. Normalement, le lundi on doit avoir deux professeurs. Mais aujourd’hui, on a eu qu’un seul. Le professeur de mathématiques n’est pas venu. Donc, étant absent, nous avons choisi de sortir pour éviter de semer la pagaille en classe. »
Dans les écoles, le phénomène est bien perçu par les enseignants. Selon eux, ces élèves refusent simplement d’accomplir leur mission. Mohamed Saidou Barry, animateur pédagogique de l’enseignement secondaire réplique :
« Voilà une catégorie d’élèves qui sont en train de se tromper ; qui sont entrain de tromper leurs parents. Imaginez ce que les pères et mères dépensent pour leurs enfants. Ces enfants quittent la maison, les uns en route pour l’école, arrivent à se dérober, ils partent ailleurs. Les autres viennent à l’école, ils restent un moment et puis ils quittent : c’est une façon de se tromper. »
D’autre part, ils accusent les parents d’élèves de fuir leur responsabilité.
Mohamed Saidou Barry renchéri :
« La quasi-totalité des parents aujourd’hui ont abandonné cette responsabilité. Ils laissent les enfants rien qu’à la disposition des enseignants de sorte que nous avons un travail difficile à mener. »
L’école buissonnière comme certains aiment à le dire, est un autre mal dont souffre le système éducatif guinéen. Une autre problématique qui a pour conséquence le faible niveau des élèves que les responsables de l’éducation nationale entendent combattre. L’heure est au suivi régulier des nouvelles réformes mises en place par ces autorités et non aux discours propagandistes car l’habitude à la vie dure.
Frères et Sœurs, cessons de tromper nos parents.
Un autre visage de l’école guinéenne, c’est la mauvaise volonté des élèves de suivre les cours. Ils sont nombreux, ces apprenants de Conakry qui se privent d’aller en classe avec leurs amis. Beaucoup parmi eux, se livrent aux promenades inutiles dans les rues. Mais ils se défendent quand même. Nathalie Onikoyamou réagit :
« Aujourd’hui notre professeur n’est pas venu. On devrait avoir les cours jusqu’à 14h. Mais c’est celui de 10h seulement qui est venu. C’est pourquoi nous sommes ici. »
Mory Koulibaly, un autre élève poursuit :
« Je suis là parce qu’il n’ya pas de professeur dans la salle. Normalement, le lundi on doit avoir deux professeurs. Mais aujourd’hui, on a eu qu’un seul. Le professeur de mathématiques n’est pas venu. Donc, étant absent, nous avons choisi de sortir pour éviter de semer la pagaille en classe. »
Dans les écoles, le phénomène est bien perçu par les enseignants. Selon eux, ces élèves refusent simplement d’accomplir leur mission. Mohamed Saidou Barry, animateur pédagogique de l’enseignement secondaire réplique :
« Voilà une catégorie d’élèves qui sont en train de se tromper ; qui sont entrain de tromper leurs parents. Imaginez ce que les pères et mères dépensent pour leurs enfants. Ces enfants quittent la maison, les uns en route pour l’école, arrivent à se dérober, ils partent ailleurs. Les autres viennent à l’école, ils restent un moment et puis ils quittent : c’est une façon de se tromper. »
D’autre part, ils accusent les parents d’élèves de fuir leur responsabilité.
Mohamed Saidou Barry renchéri :
« La quasi-totalité des parents aujourd’hui ont abandonné cette responsabilité. Ils laissent les enfants rien qu’à la disposition des enseignants de sorte que nous avons un travail difficile à mener. »
L’école buissonnière comme certains aiment à le dire, est un autre mal dont souffre le système éducatif guinéen. Une autre problématique qui a pour conséquence le faible niveau des élèves que les responsables de l’éducation nationale entendent combattre. L’heure est au suivi régulier des nouvelles réformes mises en place par ces autorités et non aux discours propagandistes car l’habitude à la vie dure.
Frères et Sœurs, cessons de tromper nos parents.